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L’eau recouvre 72 % de la surface du globe. C’est ainsi qu’on surnomme la Terre, la planète bleue. On estime son volume à environ 1 400 millions de km3. Ce volume d’eau reste stable à travers les âges, grâce au cycle de l'eau.


Pour comprendre le “grand cycle” de l'eau, il est nécessaire d'appréhender les différents acteurs de notre système climatique. Des acteurs qui interagissent les uns avec les autres. Car l’eau circule sur terre sous différentes formes : nuages, pluie, rivières et océans. Elle va passer de la mer à l’atmosphère, de l’atmosphère à la terre puis de la terre à la mer, en suivant un cycle qui se répète indéfiniment. 

Un système climatique complexe

Notre système climatique est constitué de différents compartiments : 

  • L'atmosphère
  • L'hydrosphère
  • La cryosphère
  • La lithosphère
  • La biosphère

Ceux sont les échanges d'eau entre ces différents compartiments qui vont réguler son cycle.

L'évaporation

Grâce à l'énergie solaire, l'eau des mers et des océans s'évapore dans l'atmosphère en se débarrassant de son sel et de ses impuretés. L'évaporation peut aussi venir de la terre. C'est un processus qui transforme en vapeur d'eau les eaux des rivières, lacs, des sols, des animaux et surtout, des végétaux. Nous parlons alors d'évapotranspiration. 

La condensation

Au contact de l'atmosphère, la vapeur d'eau, qu'elle provienne de terre, de mers ou d'océans, se refroidit et se transforme en gouttelettes pour former des nuages, la brume ou le brouillard.

Les précipitations

Sous l'impulsion des vents, les nuages se déplacent dans l'atmosphère. Lors d'un changement climatique et par effet de gravité, les nuages s'alourdissent et retombent sur le sol sous forme de pluies, de neige ou de grêle.

Une partie de cette eau retombe dans les océans et les mers, le reste, sur la terre, et vient ainsi alimenter les nappes phréatiques, soit par infiltration, soit par ruissellement. 

Les eaux de pluie qui pénètrent dans le sol par infiltration peuvent stagner jusqu’à des milliers d’années avant de retourner dans les océans. L’eau qui ne parvient pas à s’infiltrer directement dans le sol, ruisselle et viennent alimenter les lacs et les rivières. Cette eau suivra leurs cours pour rejoindre les mers et les océans. C‘est ce mouvement perpétuel de l’eau, sous tous ses états, qu’on appelle le grand cycle de l’eau.

La stagnation de l’eau dans les réservoirs naturels

Pendant son cycle, l’eau va passer dans différents réservoirs naturels et y rester plus ou moins longtemps avant de reprendre son cheminement vers les mers et les océans.
 

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Y a-t-il moins d’eau sur terre aujourd’hui ?

Contrairement à la plupart des autres ressources naturelles, comme le pétrole ou le charbon qui sont limitées, l’eau est toujours en circulation grâce au mouvement atmosphérique et aux échanges entre les différents composants de notre système climatique. Ainsi, sur Terre, en terme de quantité, il y a autant d'eau aujourd’hui qu’il y en avait il y a des centaines de milliers d'années. 

L’eau de la planète bleue est à 97,2 % salée. Cette eau salée se retrouve dans les océans, les mers intérieures, mais aussi dans certaines nappes souterraines. L’eau douce ne représente que 2,8 % de l’eau totale du globe. Dans ce faible pourcentage, les glaces polaires représentent 2,1 % et l’eau douce disponible 0,7 %.

 

Le saviez-vous ?

Le lac Baïkal, situé dans le sud de la Sibérie, est le plus grand réservoir naturel d’eau douce liquide au monde avec 23 000 milliards de mètres cubes d’eau. Il est inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco pour sa richesse écologique. La faune qu'il abrite figure parmi les plus riches et originales de la planète.

 

Pourquoi parle-t-on de pénurie d’eau ?

Du fait, par exemple, d’une augmentation de population, de la concurrence entre les divers usages de l’eau - agriculture, industrie, tourisme - dans de nombreux endroits, les besoins en eau potable peuvent dépasser la capacité des ressources :

  • certaines nappes s’épuisent peu à peu car les prélèvements excèdent les apports naturels, empêchant ainsi le renouvellement de la nappe.
  • un prélèvement plus important en rivière peut générer des situations de pénurie, donc des problèmes écologiques pour ce milieu : mortalité de poissons, chute de biodiversité…

Alors que la qualité de la ressource en eau s’est généralement dégradée avec les années, la législation impose, pour des raisons sanitaires et environnementales, des critères de qualité de plus en plus exigeants.

 

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Source : Bois aux daims, département de la Vienne

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